Questions relatives à la sexothérapie

La sexothérapie est une procédure psychothérapeutique appliquée aux soi-disant “dysfonctionnements sexuels” ou “symptômes sexuels” que les sexologues cliniciens traitent depuis des décennies.

Différents types de symptômes

  • Désir hypoactif : “Docteur, je n’ai pas envie”, “J’ai du mal à faire l’amour”, “Je n’ai pas envie de faire l’amour”. Il se produit plus fréquemment chez les femmes, mais de plus en plus d’hommes consultent également pour ce symptôme.
  • Dysfonctionnements sexuels chez l’homme : le plus fréquent est l’absence d’érection, l’impuissance ou le dysfonctionnement érectile. “Incapacité répétée ou continue (pendant une période d’au moins trois mois) d’obtenir et de maintenir une érection suffisante pour mener à bien un rapport sexuel satisfaisant”. Une maladie très répandue : la dysfonction érectile touche plus de 100 millions d’hommes dans le monde, ce qui a un impact négatif sur la qualité de vie et le bien-être de ceux qui en souffrent. Prévalence 4 fois plus élevée chez les 60-69 ans que chez les 40-49 ans.
  • L’éjaculation précoce : un symptôme très fréquent chez les jeunes et les personnes expérimentées. Leur malaise est le suivant : ” Docteur, je jouis tout de suite “, ” une fois que je jouis… je jouis très vite “, ” j’aimerais pouvoir profiter des rapports sexuels “. L’éjaculation précoce est aujourd’hui traitée en sexologie clinique par des exercices des muscles du plancher pelvien, la Dapoxitine à la demande et la désensibilisation systématique. La gêne et la peur empêchent souvent la résolution de ces symptômes.
  • L’anéjaculation (absence d’éjaculation) et/ou l’éjaculation retardée (“ça me prend beaucoup de temps docteur”, “ça fait mal à ma partenaire à la fin… et je n’arrive pas à éjaculer”, sont d’autres symptômes que nous résolvons en sexothérapie.

Il existe de nombreuses pathologies à traiter en sexothérapie, dont les troubles de l’érection.

Dysfonctionnements sexuels chez les femmes :

Les problèmes sexuels dus à la douleur chez la femme, nous avons :

  • Le vaginisme qui serait l’impossibilité d’avoir jamais eu des rapports vaginaux par pénétration, on parlerait donc de vaginisme primaire et de vaginisme secondaire, qui serait la difficulté, la douleur ou l’impossibilité au moment présent d’être pénétré par voie vaginale. Il s’agit de femmes qui ont eu des relations sexuelles avec des rapports sexuels, mais qui sont actuellement incapables de le faire, et qui ressentent une gêne, une douleur et un évitement des contacts sexuels.
  • La dyspaureunie est un autre symptôme qui consiste en une douleur lors des rapports vaginaux et/ou lors de la pénétration. Les femmes de plus de 50 ans sont généralement celles qui nous consultent pour ce symptôme, que nous traitons également en sexothérapie.
  • L’anorgasmie primaire, “je n’ai jamais eu d’orgasme”, “je ne sais pas si j’ai des orgasmes ou si j’en ai eu” ou l’anorgasmie secondaire “depuis que j’ai ma fille, il m’est très difficile d’avoir un orgasme”, “je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi mais maintenant il m’est très difficile d’avoir un orgasme”, que nous traitons également en thérapie sexuelle.

En consultation avec un sexologue clinicien et un psychothérapeute, nous traitons des conflits de couple, de la sexualité et des maladies chroniques, des médicaments et de leurs répercussions sur la vie sexuelle, de la sexualité dans la violence de genre et/ou le viol. Abus sexuels sur les enfants, addiction au sexe, aversion sexuelle, sexualité et maladies chroniques,…etc.

Plus d’informations sur Internet

Ce n’est toujours pas un tabou d’aller voir un sexologue, ce qui se passe c’est qu’il y a beaucoup plus d’informations maintenant. Ils peuvent consulter des sites web, des réseaux sociaux, et ils osent plus encore. Une seule information, la dysfonction érectile est une pathologie très courante chez les hommes, mais elle est peu consultée en pratique.

Surmonter une crise sexuelle dépend du couple

Cela dépend de chaque cas particulier, c’est le propre de la sexothérapie, c’est que bien qu’il s’agisse d’un symptôme semblable ou similaire d’une personne à l’autre, d’un couple à l’autre, le vécu du symptôme, le temps écoulé, la biographie sexuelle de chaque membre du couple, l’éducation reçue, la famille biologique, doit être contextualisé dans le cas concret que l’on traite.

Parfois, ils viennent à cause de problèmes sexuels, et ils sont l’iceberg d’autres conflits antérieurs qui doivent être résolus au préalable, si nous voulons que la thérapie sexuelle se développe favorablement aux intérêts du couple consultant. D’autres fois, ils arrivent trop tard : “Docteur, cela fait 18 ans que nous n’avons pas de rapports vaginaux”, “j’en ai assez de la même chose, cela fait 10 ans que j’ai une éjaculation précoce”, et donc le processus échoue parfois, d’autres ne continuent pas, mais s’il y a une volonté de changement et d’effort, tout est possible pour être heureux dans la sphère sexuelle et pouvoir profiter du plaisir de l’amour.