Les troubles de l’alimentation (TA) sont des problèmes de santé mentale de plus en plus répandus. Les raisons en sont variées. Dans cet article, nous allons en savoir un peu plus à ce sujet et découvrir quels sont les troubles alimentaires les plus courants.
Qu’est-ce qu’un trouble alimentaire ?
Les DE sont considérés comme des troubles mentaux graves en raison de la souffrance et de la chronicité qu’ils entraînent. Comme je l’ai dit au début de l’article, elles sont de plus en plus fréquentes et touchent toutes les personnes, quel que soit leur statut socio-démographique. Même s’il est vrai qu’ils ont tendance à être plus fréquents dans la population féminine.
Les troubles du comportement alimentaire révèlent une relation dysfonctionnelle avec la nourriture, qui implique également une préoccupation constante de l’image de soi. D’une certaine manière, les DE sont un problème lié à l’image où le véhicule est un aliment.
Il est important de faire la distinction entre un problème d’alimentation et un trouble de l’alimentation. Par exemple, la phagophobie est un trouble mental qui consiste en une peur irrationnelle de s’étouffer en mangeant. Ce trouble peut conduire à un problème d’alimentation, mais ne serait pas considéré comme un trouble de l’alimentation.
À quel stade les troubles de l’alimentation sont-ils les plus courants ?
L’âge le plus fréquent d’apparition des problèmes alimentaires est généralement l’adolescence, bien que cela puisse dépendre du type de problème alimentaire.
L’adolescence est un âge marqué par la pression sociale et le manque de maturité. En outre, l’utilisation accrue des réseaux sociaux ne contribue pas à atténuer ce problème.
Les troubles alimentaires les plus courants
Anorexie
L’anorexie est probablement, après la boulimie, le trouble alimentaire le plus populaire. L’anorexie se manifeste par différents symptômes tels que : une maigreur extrême, une préoccupation constante pour la prise de nourriture, des distorsions du corps, une peur terrible de prendre du poids, etc.
C’est un problème lié au contrôle. La personne souffrant d’un problème de ce type ne se sent en sécurité qu’en se restreignant et en évitant, autant que possible, d’avoir à manger. En outre, il est également fréquent que la personne développe des comportements compulsifs tels que l’utilisation d’antidiurétiques, la pratique obsessionnelle du sport, l’utilisation de compléments alimentaires rassasiants, la consommation de beaucoup d’eau, etc.
Il s’agit d’un trouble psychologique qui implique une grande souffrance, tant pour la personne qui en souffre que pour son entourage, car dans les cas les plus graves, la vie peut être en danger. Le traitement psychologique est essentiel, et dans de nombreux cas, il doit être complété par des conseils nutritionnels et/ou un traitement pharmacologique.
Bulimia nervosa
La boulimie ou boulimie nerveuse est un autre des problèmes les plus courants au sein de la population. Bien que j’aie divisé l’anorexie et la boulimie en deux sections différentes, il est courant qu’une personne souffrant d’un problème alimentaire passe par plusieurs phases anorexiques, puis par plusieurs phases boulimiques.
En fait, il est assez fréquent que, lorsqu’une personne commence à reprendre l’habitude de manger après un épisode d’anorexie, elle ait l’impression de ne pas pouvoir se contrôler et finisse par se goinfrer.
La boulimie se caractérise par un cycle de crises de boulimie et de vomissements. Comme dans le cas de l’anorexie, la personne boulimique essaie souvent de limiter l’apport calorique. Dans de nombreux cas, en se lançant dans un régime hyper-restrictif, ce qui constitue précisément une grande partie du problème.
Finalement, la personne finit par se goinfrer et vomir pour compenser et soulager sa culpabilité. Cependant, ces vomissements aggravent le problème et le rendent chronique.
Trouble de la suralimentation compulsive
L’hyperphagie boulimique est l’un des grands troubles négligés, mais c’est aussi un problème très courant. Également connue sous le nom de trouble de la boulimie, la boulimie est un moment de perte de contrôle où la personne a l’impression de ne pas pouvoir s’arrêter de manger.
Contrairement à la boulimie, les vomissements ne suivent pas. La préoccupation concernant l’image corporelle n’est pas non plus nécessairement un symptôme central comme dans les deux autres cas, bien qu’elle soit généralement présente sous une forme ou une autre.
Les problèmes liés à la frénésie alimentaire apparaissent généralement comme une réponse de régulation émotionnelle à une détresse émotionnelle et/ou mentale.
Autres problèmes liés au comportement alimentaire
Il existe un certain nombre d’autres problèmes liés au comportement alimentaire qui sont classés comme “non spécifiés”. De manière populaire, et bien qu’ils ne soient pas aussi reconnaissables, on trouve des troubles tels que l’orthorexie ou la dysmorphie musculaire (vigorexie).